Edito... Nous avons tous été ébranlés par ce début d’année bien éprouvant. Pour ma part, quelques semaines après, j’ai cette curieuse sensation d’émerger, d’un réveil lent, fastidieux… « Liberté d’expression » c’est à toi que je veux m’adresser. Que j’ai été sotte de penser que dans mon petit monde, tu étais acquise, que mes aînés s’étaient battus pour t’obtenir et que depuis tu étais à jamais ancrée à mes côtés. Que j’ai été naïve ! Une fois passées la stupeur, l’incompréhension, la colère, je me réveille consciente, tellement consciente. Excuse-moi de ne pas t’avoir suffisamment protégée de l’ignorance. Voilà ton pire et ton seul ennemi. Aujourd’hui, je veux me battre et ma seule arme mais la plus efficace est l’éducation, la connaissance. Permettre à tous, hommes, femmes et enfants de se former, d’ouvrir son esprit aux autres, d’acquérir des connaissances pour mieux comprendre notre monde, mieux l’appréhender, mieux le respecter, voilà ce que je te dois. Je suis réveillée. Mon investissement, avec tant d’autres dans Voiles Sans Frontières prend alors tout son sens. Sensibiliser, faciliter l’accès à l’éducation, voilà mon combat pour permettre à tous de combattre l’obscurantisme.