Schütz, Monteverdi, Bach :
en 2014, la Chapelle Rhénane revient à ses fondamentaux !
> Après les deux Passions en 2008/2009 et l’oratorio de Noël en 2010, l’ensemble de Benoît Haller se consacre à la Messe en Si de Johann Sebastian Bach. Incroyable synthèse musicale et spirituelle, la Messe en Si est le chef-d’œuvre des contrastes : tout à la fois totalement inouï et profondément humain. Des concerts auront lieu au Théâtre des Gémeaux de Sceaux et au Théâtre du Vellein de Villefontaine, d’autres sont en préparation.
> Versant le plus intensément italien de l’œuvre de Heinrich Schütz, les Symphoniae Sacrae de 1650 qui célèbrent la fin de la guerre de Trente Ans reviennent dans le répertoire de la Chapelle Rhénane : l’ensemble se produira en concert à la Wartburg, château médiéval de Thuringe dans lequel Martin Luther réalisa la première traduction de la Bible dans la langue du peuple.
> Le modèle musical des Symphoniae Sacrae de Schütz est sans aucun doute l’œuvre tardive de Claudio Monteverdi, compilée dans le recueil de la Selva morale et spirituale et éditée en 1641. D’une infinie variété de formes et de styles, la Selva Morale stimule continuellement l’imaginaire de l’auditeur, suscitant l’éveil de sensations, d’images et de couleurs. La Chapelle Rhénane donnera ce programme le 21 août 2014 dans le cadre des Rencontres Musicales de Vézelay, d’autres dates seront communiquées ultérieurement.
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Entretien Benoît Haller
Découvrez l’entretien que Benoît Haller a accordé à Antoine Pecqueur pour le journal La Terrasse, dans la perspective de la Messe en Si que la Chapelle Rhénane interprétera du 7 au 9 février 2014 au Théâtre des Gémeaux de Sceaux.
« La musique de Bach me parle tout particulièrement, à l’instar de celle de Schütz, Brahms ou Mendelssohn. Je me suis formé à la musique de Bach au sein des ensembles dans lesquels j’ai chanté. Il y avait un souci d’authenticité, mais l’émotion, à mon sens, n’était pas assez mise en valeur. Nous faisons un métier d’interprètes et non de musicologues. Plus la musique est ancienne, plus elle a besoin d’être interprétée. »
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Tournée régionale
Dans le cadre de leur tournée régionale programmée avec l’aide de la Région Alsace, les Solistes de la Chapelle Rhénane seront en concert à Haguenau (67) le 23 novembre et à Saverne (67) le 24 novembre dans le cadre du Festival d’Art Sacré : Clémence Schaming au violon, Olivier Wyrwas au clavecin et Benoît Haller, ténor, interpréteront le programme Amour Divin, déjà proposé avec un grand succès cet été à Bergheim (68) et Barr (67).
Le clavecin remplace le piano et le violon fait écho au chant ; un récital moderne qui rompt avec la tradition sacrosainte du chanteur accompagné par un pianiste.
Au programme : des airs d’opéras de Henri Purcell et Claudio Monteverdi, des Airs allemands de Georg Friedrich Händel, des Petits concerts spirituels de Heinrich Schütz, une cantate de Dietrich Buxtehude, et des pièces instrumentales.
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Formation à Bourgoin-Jallieu
Benoît Haller se rendra au Conservatoire à Rayonnement Départemental Hector Berlioz de Bourgoin-Jallieu les 11 et 12 octobre et les 8 et 9 novembre prochains afin de préparer les élèves à la venue de la Chapelle Rhénane au Théâtre du Vellein voisin, dans le cadre de la production de la Messe en Si de Bach en février 2014 : au programme, des rencontres avec les classes d’analyse, un atelier de direction de chœurs, une conférence sur la musique baroque et une masterclass de chant.
Il s’agira aussi de préparer les élèves pour un concert consacré au répertoire baroque qu’ils donneront en décembre autour des musiques de Telemann, Buxtehude et Bach.
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Nouveaux récitals
Face au succès de l’opération des Solistes de la Chapelle Rhénane, l’ensemble développe deux nouvelles propositions musicales :
> Le recueil des Airs allemands de Händel, excursion inédite dans le domaine de l’intime, fait l’éloge de la quiétude et affirme que les sentiments sont facteur d’accomplissement humain et non tourment de l’âme. Ces « Neun Deutsche Arien » composées sur des poèmes de Brockes témoignent du passage de l’époque baroque à celle des lumières, et plus précisément au courant de l’Empfindsamkeit.
> Un an avant le traité de Westphalie, Schütz compose le deuxième volume des Symphoniae Sacrae. En jaillit une foi profondément ancrée dans le luthéranisme, mais surtout une joie exubérante inspirée par les nouvelles compositions de Monteverdi. Quelque cinquante ans plus tard, Buxtehude réalise une synthèse étonnamment semblable. La proximité entre ces deux maîtres du premier baroque allemand sert de fil conducteur à ce nouveau récital de Benoît Haller et ses complices, Marie Garnier (cornet à bouquin) et Clémence Schaming (violon).
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