Dans l’Église en chantier, la construction nécessite de bons ouvriers et de bons outils. L’affermissement des Églises existantes et l’implantation de nouvelles ne peuvent pas se faire à l’aveuglette… Tout d’abord, il faut se rappeler que l’architecte, le constructeur c’est Dieu. C’est son œuvre ; Il est chef de chantier, chef d’équipe, recruteur et maître d’œuvre. Chaque ouvrier reçoit son affectation, non en fonction de ses propres compétences, mais des dons que Dieu donne. Son contrat d’embauche est signé d’une croix, sa lettre de motivation, elle, est acceptée par grâce.
Dieu m’accorde la grâce de marcher dans les pas des pionniers d’Itéa — de ceux qui ont pris des risques, qui ont innové, bravé l’adversité et l’incompréhension, avec abnégation et conviction. Itéa est un des outils dans la boîte à outils de Dieu, utile pour sa construction de l’Église. Il a pris sa place dans le paysage évangélique. Non comme insignifiant, mais significatif.
Merci à ceux qui nous ont accompagnés, qui ont suggéré, sué et parfois pleuré avec l’équipe. J’ai apporté mon humble part et si aujourd’hui le comité dans son ensemble m’a élu, je considère cela comme un honneur. Je veux être à l’exemple de mes prédécesseurs, marchant sur leur trace. Je n’arrive pas comme un colon qui découvre le territoire sécurisé par les pionniers, car j’ai pu observer et accompagner le processus de sécurisation, mais j’arrive en demandant à Dieu la grâce de bien le servir, avec sagesse et discernement dans ce ministère et aussi avec le courage nécessaire pour avancer un peu plus loin, selon la volonté de Dieu et avec l’équipe en place, pour votre service !
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